Après le tri sélectif et les énergies renouvelables, pourquoi ne pas essayer la récupération d’eau de pluie ? Facile et utile, elle permet de réduire ses frais en eau mais également de gagner en autonomie. Il s’agit également d’une bonne action écologique, on vous explique tout.
La collecte d’eau pluviale
Afin de faire face aux périodes de pénurie ou tout simplement pour trouver une alternative à l’utilisation de votre eau sur votre réseau local, n’hésitez pas à multiplier les contenants de stockage dans votre jardin.
Il vous suffit d’installer une succession de bidons pour récupérer l’eau de pluie. Faites en sorte, grâce à un système simple et ingénieux de relier les bidons entre eux pour que le trop plein des premiers récipients s’écoule dans les suivants. Par exemple, mettez en place un dispositif de tuyaux.
Le choix d’un récupérateur
En se basant sur un foyer comptant 4 personnes, grâce à un récupérateur d’eau, cela permettra une économie d’environ 300€ par an. En effet, vous économiserez 40% de votre consommation, notamment pour le poste des WC, lavage de voiture, vaisselle, lessive et arrosage du jardin.
La récupération d’eau de pluie : comment ça marche ?
L’eau qui tombe sur le toit se dirige vers les descentes de gouttières qui y sont reliées. Un premier filtrage est effectué par une gouttière, qui retient les débris du toit telles que les feuilles, ou autres. En amont de la cuve, l’eau passe dans un filtre-décanteur qui sépare les impuretés en suspension. Ces corps étrangers sont ensuite évacués dans un siphon.
Les contraintes
Ce procédé est très réglementé. L’eau n’étant pas potable, on ne peut s’en servir pour la cuisson des aliments ou la douche. L’arrêté du 21 août 2008 précise les conditions d’installation. Cette loi indique l’obligation de posséder un équipement de filtration efficace, que le réseau de récupération doit bien être séparé du réseau de distribution d’eau potable. La Mairie doit bien évidemment être informée du projet et le système de récupération doit également faire preuve d’un entretien régulier et rigoureux.
Les agents du service des eaux peuvent être amenés à effectuer des contrôles, notamment concernant la signalisation à proximité de tout robinet de soutirage d’eau de pluie.
Combien ça coûte ?
Les frais rattachés à l’installation du système peuvent variés selon la complexité de l’équipement choisi. Vous pouvez compter entre 5000€ et 8000€ pour l’installation d’un système complet, comprenant une cuve de 5000L, une pompe, le réseau de distribution et tous les accessoires. Il est important de savoir que cette installation doit être effectuée par des professionnels.
Il existe un réseau d’installateurs spécialisés (Eaux de France, Primagaz, Ozélo…) ainsi que des prestataires titulaires du label Qualipluie.