Tout d’abord un grand merci à Biosphéra qui est un centre sur la Vallée du Galeizon de cendras, où Ylias étudie /observe/ crée des nichoirs/ fait du land art, avec des camarades passionnés par la nature (faune et flore), chaque mois, depuis septembre 2018.
Aujourd’hui, Ylias, 11 ans a envie de nous parler des chauves-souris. A quoi servent-elles dans nos jardins ? Qu’est-ce que c’est ?
« Toutes les chauves-souris d’Europe sont insectivores. En une nuit une Pipistrelle (une espèce de chauve-souris) peut manger l’équivalent de 3000 moustiques.
Les populations d’insectes ravageurs étant régulées par les chauves-souris diminuent. Par conséquence elles diminuent le besoin de recourir en agriculture à des produits chimiques polluants : Moins de risques pour la santé et l’environnement.
Leurs déjections, que l’on appelle « GUANO » pour les oiseaux, est un excellent engrais écologique. (Celui de pigeon est en général plus facilement récupéré.)
Les chauves-souris voient aussi bien que nous. Si comme nous leur vue est limité dans le noir, elles disposent d’un outil formidable que nous n’avons pas : L écholocation.
C’est un SONAR acoustique, cela leur permet de ‘voir’ la nuit grâce aux cries qu’elles émettent avec la bouche (ou le nez chez l’espèce Rhinolophes), et en captant avec leurs oreilles le retour de ces sons (= échos) quand ceux-ci rencontrent un obstacle.
Malgré leur nom français, les chauves-souris n’appartiennent pas au groupe des rongeurs, mais bien à celui des insectivores (comme le hérisson, la taupe, les musaraignes, . . . )
Leur dentition ne leur permet pas de ronger. Par ailleurs, les femelles ne donnent naissance qu’à un petit par an (C’est un petit précieux)
Pour nos jardins cela signifie :
Pour les attirer, il faut une source d’insecte (tas de branches, un espace sauvage avec des herbes hautes, des copeaux de bois, un compost ouvert sur le dessus ou autres), des espaces avec peu ou pas de lumières (car cela les dérange, notamment les spots avec détecteur), un endroit ou nicher (sous toiture, arrière de volet qu’on ne ferme pas, nichoir acheté à la LPO (ligue de protection des oiseaux dont Ecosylva fait partie) ou confectionner par vos soins »
Ylias Chambon, 11 ans, un passionné par la nature & la biodiversité