Dans la nature les plantes trouvent leurs nutriments dans la terre pour pousser sans fertilisation grâce à la fabrication naturelle d’une molécule particulière appelée l’humus.
Comment favoriser la richesse du sol en humus dans le potager ?
C’est par l’apport régulier de la matière organique sur la terre (et non dedans) telle que le fumier, la tonte, la paille.… Cette litière est fragmentée, broyée par une faune variée, puis incorporée et diffusée dans la terre où des micro-organismes la dégradent pour favoriser l’apparition de l’humus.
Comment nourrir les plantes naturellement ?
Pour nourrir les plantes, il faut enrichir le sol en humus en lui apportant régulièrement des amendements organiques. On retrouve parmi ceux ci les fumiers « frais, ». Attention de ne jamais les incorporer dans la terre mais bien de les épandre à l’automne, ou de les glisser dans le tas de compost. Si vous optez pour des cultures très consommatrices en minéraux il est utile d’avoir recours aux engrais naturels.
Pourquoi faut il couvrir le sol de son terrain ?
Comme dans la nature le sol ne reste jamais nu longtemps.
Il est donc important de faire la même chose avec son potager car couvrir le terrain permet de limiter l’invasion des mauvaises herbes
et de conserver sa fraicheur en limitant les écarts de température .
Paillettes de chanvre ou de lin, cosses de cacao… de nombreux matériaux de couverture du sol sont en vente dans les commerces
et rayons jardinage. Toutefois, n’hésitez pas à recycler ce dont vous disposez : feuilles mortes, compost peu décomposé, tontes et déchets de tailles..
Comment Fabriquer son propre compost ?
Transformer ses déchets biodégradables de la maison en compost (terreau riche en Humus) est un bon moyen de recycler naturellement. Pour cela il vous faut prévoir un silo à compost dans lequel vous stockerez vos déchets biodégradables en alternant les couches de matériaux verts et secs. Vérifiez régulièrement l’aération de votre bac à compost. La fermentation se mettra vite en œuvre dans votre compost, transformant la matière organique (en 4 à 8 semaines selon le climat)
en un terreau dans lequel l’élaboration de l’humus est déjà en marche.