Aménagement d’un jardin durable

Vous avez envie de posséder un jardin qui s’inscrit dans une démarche de développement durable ? C’est tout à fait possible en suivant certaines règles et contraintes. Mais avant tout, il va falloir étudier le terrain destiné à créer ce paysage durable pour faire le bon choix de plantes, de matériaux.

Cette étude comprend :

• L’observation de la nature du sol,
• Le relief du terrain,
• L’exposition du terrain,
• Le climat,
• Le vent,
• Les matériaux déjà présents sur le terrain (pour réutilisation ?),
• Le voisinage,
• La circulation.

En développement durable, favoriser la biodiversité est une des valeurs importantes qu’il va falloir observer. Les plantes locales seront à favoriser ainsi que la préservation de l’existant (talus, fossés, souches, ruisseaux…). Les plantes invasives seront éliminées.

Après cette étude, il va falloir choisir les bonnes plantes qui demandent peu d’entretien et un arrosage modéré l’été :

• Des rosiers bordures,
• Des graminées (fétuques bleues, les hémérocalles naines et semi-persistantes,..),
• Des géraniums vivaces,
• Des euphorbes,
• Du laurier rose,
• Des plantes à feuillages colorés (heuchères, sauge officinale,…),
• Des bruyères d’hiver.

Et bien sûr privilégier les plantes locales.

Les matériaux choisis doivent être naturels, recyclés, non traités, c’est donc favoriser les matériaux locaux.

En développement durable, la gestion de l’eau est une valeur importante, il faut donc privilégier la récupération des eaux de pluie, installer un paillage pour les plantes, et avoir un degré de tolérance face à une pelouse qui jaunit l’été.

Le paillage va permettre de protéger le sol et le nourrir pour qu’il reste meuble et vivant.

Le paillage est fait de matériaux végétaux comme de la paille, des feuilles mortes, des copeaux de bois, des plantes fraîchement coupées. Afin de réaliser un bon paillage, il faut d’abord désherber et humidifier le sol avant d’appliquer le paillis. Il faut qu’il soit appliqué en couche homogène.

Le paillage va permettre de :

• Protéger la terre des intempéries,
• Réduire les besoins d’arrosage,
• Nourrir les organismes du sol,
• Limiter le développement des herbes indésirables.

Un jardin durable évite les produits chimiques donc les engrais chimiques, alors comment procéder ?

Il faut favoriser les engrais dits « verts » qui sont du compost maison, mais aussi des plantes qui permettent d’améliorer la qualité et la fertilité du sol. Elles peuvent fixer l’azote, absorber les nitrates, produire de l’humus et étouffer les plantes indésirables. Le trèfle, le pois, la moutarde, le colza peuvent participer à ce processus.