Pour contrecarrer la sécheresse, les déperditions naturelles d’eau au niveau du sol, limiter la propagation des mauvaises herbes, le paillage est une bonne technique pour protéger votre sol. Vous pourrez ainsi faire des économies d’eau.

Il y a deux sortes de paillages : les paillages organiques et les paillages minéraux.

Pour les paillages organiques :

– Les aiguilles de pin qui ont l’avantage d’une bonne récupération et d’une très bonne protection hivernale
– Le paillis de miscanthus dont l’avantage est un ph neutre
– Les paillettes de chanvre avec un ph neutre et qui est un bon répulsif pour les limaces
– Les fèves de cacao qui a un effet fertilisant, frais, il est odorant mais attention si vous avez des animaux, il est toxique pour eux
– Les copeaux de bois qui a une action de récupération
– Les écorces de pin idéal pour les plantes de terres de bruyère
– Le paillis algoforestier qui a un « effet engrais »
– Les cosses de sarrasin qui a un aspect soufflé à la mise en place et qui est un bon rétenteur d’eau.

Pour les paillages minéraux :

– La pouzzolane est idéale pour les rocailles, a une action antilimace naturelle et qui est très bien pour la protection hivernale
– Les billes d’argile qui sont très bien pour les bacs et jardinières, les massifs originaux.
– Les paillettes d’ardoise sont très esthétiques et mettent en valeur les plantes

Pour faire le tri sur ces différents paillages, voici quelques conseils :

– Pour une efficacité optimale, il faut choisir un paillage de nature aussi différente que possible du sol à recouvrir (paillage organique dans les régions fraîches comme le nord de la Loire)
– Pour les plantes vivaces, il faut une couche de 5 à 7 cm et de 8 à 10 cm autour des arbres, arbustes plantes grimpantes
– Choisissez des paillis décoratifs pour les plantations du devant et réservez ceux peu attrayant pour le fond des massifs

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