Une meilleure santé auto-diagnostiquée
Les espaces verts améliorent aussi bien le bien-être des habitants que leur santé. En effet, les espaces verts encouragent l’activité physique comme la marche ou le sport en extérieur. Ils améliorent également la qualité de l’air et réduisent le stress ressenti par la population.
Plusieurs études ont identifié un lien entre le bien-être des citadins et la proximité de leur logement avec des espaces verts. Ces études s’appuient sur des enquêtes régionales et nationales conduites auprès de plusieurs milliers de personnes, ce qui constitue donc une forte fiabilité statistique.
Une étude, réalisée en 2010 au Danemark par Stigsdotter, Ekholm et al., a interrogé plus de 11 000 adultes à ce sujet. Cette dernière a révélé que les personnes vivant à plus d’un kilomètre d’espaces verts seraient en moins bonne santé et ressentiraient un stress plus important que les personnes ayant des espaces verts à proximité de chez eux.
D’après une étude de Sandrine Manusset et du cabinet Environnement et société, les bienfaits du végétal en ville seraient prouvés par une diminution du niveau d’angoisse mais aussi une augmentation de l’activité physique ainsi que du niveau de bien-être. Autant de conclusions allant dans le sens de l’indispensabilité des espaces verts de nos jours.
Pour conclure, une augmentation des espaces verts de 10% permettrait un rajeunissement de 5 ans pour la population * !
Une réduction des dépenses de santé
En favorisant les activités sportives et en améliorant la santé mentale, les espaces verts réduisent le risque d’apparition de nombreuses maladies. En conséquence, ils sont une source d’économies pour notre système d’assurance maladie.
Une augmentation de 10% d’espaces verts permettrait des économies de frais de santé. Nous pourrions estimer une économie de 56 millions d’euros due à la réduction des dépenses liées au traitement de l’asthme. De plus, la réduction des dépenses liées au traitement de l’hypertension permettrait une économie de 38 millions d’euros par an.
Une proximité avec des espaces verts permettrait également de prévenir des maladies cardiovasculaires, des troubles musculosquelettiques ainsi que des problèmes respiratoires, des migraines, des vertiges mais aussi du diabète.
Une incitation à l’activité physique
Les parcs, les aires de loisirs et les sentiers offrent un cadre agréable à la pratique de diverses activités physiques. En effet peu importe son intensité une activité physique régulière à des effets positifs sur la santé. Elle réduit en effet le risque d’obésité et prévient les maladies telles que le diabète de type 2, les troubles cardiovasculaires et l’hypertension. Plus actifs, les individus bénéficient en outre d’une meilleure vitalité au quotidien.
>> Une étude de 2005, s’appuyant sur l’enquête “Large analysis and review of european housing and health status”,european housing and health status”, réalisée en 2002-2003 dans huit régions européennes auprès de 6 900 adultes, a démontré que l’environnement résidentiel impactait sensiblement l’activité physique de la population.
Les auteurs ont observé qu’une forte densité de verdure triplait la probabilité qu’un individu soit plus actif physiquement. La probabilité d’être obèse était quant à elle réduite de 40%