Le groupement de paysagistes Lantana Paysage s’engage aux côtés de Louis Duc pour une partie significative du budget de son programme IMOCA ! Cette annonce permet au skipper Normand d’envisager une participation à la Transat Jacques Vabre, sous réserve qu’un co-partenaire rejoigne ce beau défi… Louis aurait alors l’honneur et le plaisir de partager sa toute première transat en IMOCA avec Marie Tabarly !
« Ensemble, on est plus forts » est le leitmotiv des adhérents de l’association ALPE, groupement de paysagistes co-fondé par Guillaume de Germay et 5 paysagistes. C’est l’ensemble de ce réseau qui s’engage aux côtés de Louis Duc pour partager une aventure humaine et responsable qui leur ressemble, mais aussi pour donner envie à de nombreux entrepreneurs du paysage de se joindre à eux… parce qu’ensemble, on est plus forts.
Porter une cause environnementale
« Le programme IMOCA de Louis est une belle opportunité pour nous en termes de valeurs et de timing, avec une perspective de montée en puissance sur 4 ans. Cette Transat Jacques Vabre a en effet pour premier objectif de fédérer et élargir notre réseau d’entrepreneurs du paysage. Ensuite, l’idée serait de mettre ce formidable outil de communication au service d’une cause environnementale liée, par exemple, à la pollinisation, intimement liée à notre métier », détaille Guillaume de Germay.
Nous avons grandi ensemble
Lantana Paysage avait déjà accompagné Louis en 2015 avec, à la clé, une belle 3e place en Class40 sur la Transat Jacques Vabre. « Depuis, nous le suivons… Nous avons grandi ensemble : il est passé de la Class40 à l’IMOCA et nous, nous avons créé le réseau ALPE. Nous abordons, au même moment, une nouvelle phase de développement. »
Un programme responsable
Tout a commencé à l’automne dernier : Louis Duc et ses associés, Marc Dewavrin et Jérôme Lepoutre achètent l’IMOCA de Clément Giraud, très endommagé suite à un incendie. L’objectif de Louis et son équipe est de redonner vie à ce bateau (sistership du « YesWeCam » de Jean Le Cam) en recyclant, réparant et optimisant tout ce qui peut l’être. Ce pari technique est en passe d’être gagné…
Naturellement
Ce programme de chantier circulaire a séduit Marie Tabarly, elle-même sensible à ces valeurs de développement durable. Par amitié pour Louis – les deux marins se suivent et s’apprécient depuis plusieurs années – elle lui a proposé de l’accompagner sur ce programme Vendée Globe. Et, au fil de leurs échanges, l’idée de disputer la Transat Jacques Vabre ensemble est venue compléter avec bonheur et cohérence ce beau projet.
« J’aime bien quand les choses se font naturellement… on a papoté avec Louis, et l’idée de faire la Transat Jacques Vabre est venue d’elle-même. C’est une chance incroyable d’avoir l’opportunité de faire cette course de cette façon ! », raconte Marie.
« Lorsque Marie a entendu parler de mon projet, ça lui a plu. Elle m’a proposé son aide pour la recherche de partenaires et, de fil en aiguille, est venue l’idée de courir ensemble ! », confirme Louis.
A chacun son expertise
Pour Louis, c’est une chance d’avoir à son bord une équipière expérimentée, « elle a une grosse expérience des bateaux puissants, ce sera un atout précieux pour moi, car j’aborderai cette course en mode découverte de l’IMOCA. »
Pour Marie, qui prépare l’Ocean Globe Race à bord de Pen Duick VI en 2023, « participer à une transat en IMOCA va m’apporter une précieuse expérience, notamment en stratégie, analyse météo, routage… »
Si…
La réparation et l’optimisation de l’IMOCA de Louis Duc vont bon train chez V1D2, à Caen. La partie composite de ce chantier sera terminée en juin, la mise à l’eau est prévue le 21 août.
Dans l’hypothèse où le budget technique nécessaire à leur participation à la Transat Jacques Vabre serait réuni à temps, Louis et Marie auront alors quelques semaines pour prendre la mesure de leur monture et se qualifier.
Le timing sera serré, mais l’objectif du skipper Normand comme de ses nouveaux partenaires sur ce qui serait leur toute première course en IMOCA sera, avant tout, la découverte !
Ils ont dit
Guillaume de Germay, fondateur du réseau Lantana Paysage
« Le monde de la course au large et du paysage sont très proches, nous sommes dans une relation forte entre la nature et l’homme. Et nous nous nourrissons au quotidien des valeurs de solidarité, d’esprit d’équipe et d’innovation chères aux marins et aux paysagistes.
Comme Louis, nos adhérents sont des entrepreneurs qui, avant d’agir, étudient leur terrain, définissent une vision, se fixent des objectifs, font régulièrement le point et s’adaptent en fonction des aléas naturels pour construire la meilleure des routes.
Et puis, qui n’est pas sensible à la personnalité de Louis ! Il est très attachant, on a envie de le suivre. Il sait fédérer et embarquer. C’est un vrai chef d’entreprise comme on les aime ! »
Louis Duc, skipper de l’IMOCA n°172
« Ça fait plaisir de retrouver Lantana Paysage sur le bateau ! Ils ont toujours suivi nos projets : c’est vraiment génial qu’ils soient nos premiers partenaires en IMOCA sur ce programme Vendée Globe.
Avec Marie, on se connait et on se suit depuis 2003. J’ai beaucoup navigué en Class40, mais très peu en IMOCA. L’objectif de cette Transat Jacques Vabre serait donc avant tout de découvrir le bateau et d’appréhender la puissance d’un IMOCA. Je serais vraiment content de découvrir ça avec elle.
C’est une course qui la fait rêver parce que c’est la dernière que son père ait courue en 1997. Il l’avait gagnée avec Yves Parlier. En plus, cette année, l e parcours nous emmène en Martinique, dont elle est en partie originaire. Et cette Transat est l’occasion pour Marie de se remettre dans le bain de la course au large, en perspective de son tour du monde à bord de Pen Duick VI. »
Marie Tabarly, co-skipper de l’IMOCA n°172 et skipper de Pen Duick VI
« Avec Louis, on se suit depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’on s’apprécie mutuellement ainsi que nos parcours respectifs. C’est intéressant et agréable de pouvoir développer un tel projet avec lui : ce n’est pas rien de s’attaquer à un Vendée Globe ! Je suis vraiment contente de participer à cette aventure de cette façon !
Personnellement, je viens chercher de l’expérience en vue de l’Ocean Globe Race, pour travailler le routage, la stratégie, la météo. Je n’ai pas encore eu l’occasion de beaucoup développer ça, ce n’est pas la course mon métier… Louis est bon là-dedans et il est pédagogue. Et de mon côté, je suis une bonne équipière, je peux lui apporter ça. »
Le réseau Lantana Paysage, ou association ALPE : des outils, des formations, une gouvernance associative, une mutualisation des coûts et des investissements …
ALPE est une association loi 1901, gérée par ses entreprises adhérentes. Chacune, tout en gardant son autonomie, participe aux décisions avec pour fil rouge l’écoute, le partage, l’éthique et l’audace.
Les adhérents bénéficient ainsi d’outils de formation, de gestion et de communication performants, dont le coût est mutualisé. De petites structures isolées ne pourraient accéder à ce type d’investissements.
Ce regroupement ayant pour but de mieux servir une clientèle privée exigeante (particuliers et entreprises), d’attirer et de fidéliser des collaborateurs talentueux et motivés, ALPE est aussi là pour accompagner les projets de ses adhérents et participer à la résolution de leurs problématiques y compris sur un plan financier. Chaque semaine, en visio conférence, une thématique est abordée : entre eux et avec l’appui d’experts, ensemble, ils partagent des visions, des pistes de réflexion, trouvent des solutions et lancent de nouveaux projets.
ALPE est une innovation dans le secteur du paysage, mais ce modèle associatif a déjà fait ses preuves, notamment dans la grande distribution, avec un bel exemple de réussite économique : l’ACDLec, Association des Centres Distributeurs E.Leclerc.